une écaille dans le jardin

De temps en temps, cela fait du bien d’avoir de bonnes surprises. Par exemple, avoir le bonheur de voir dans son jardin une espèce qui a échappé à l’avancée implacable de la destruction de notre environnement.

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Ce matin-là, alors que je désherbais mon jardin (à la main), cette bonne surprise avait une forme triangulaire et une livrée noire parsemée de tache blanche. La fraîcheur de ses ailes m’indiqua que l’émergence devait être toute récente.

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Après quelques recherches sur internet, j’ai pu lui donner un nom : il s’agissait de l’écaille fermière, nommée également écaille villageoise, et Epicallia villica par les entomologistes.

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Au moment de la ramasser pour une séance photo, j’aperçus non loin une autre écaille, mais aux ailes défraîchies et qui semblait avoir quelques journées de vol. En les regardant plus attentivement, je vis que la première était une femelle et la deuxième un mâle.

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Il existe, paraît-il, une espèce de lépidoptères dont les mâles sont si impatients de se reproduire qu’ils se perchent sur les chrysalides femelles et attendent leur émergence pour les féconder tout de suite !

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Je me suis demandé si ce n’était pas le cas ici. Cette idée fut confortée par le peu d’intérêt que manifesta le mâle à l’égard de la femelle lorsque je les déposai tous les deux sur des fleurs de Lantana pour prendre quelques photos. Comme si, déjà fécondée, la femelle n’offrait plus d’attrait pour le mâle.

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Cette écaille est une simulatrice, après l’avoir un peu taquinée, elle c’est mise sur le dos et c’est figée dans une posture de morte pendant quelques dizaines de secondes.
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